Phoenix canariensis est, comme tous les Phoenix, dioïque, c'est-à-dire qu'il y a des pieds mâles et des pieds femelles. Ce sont les pieds femelles qui portent les fruits non comestibles de ce palmier, sortes de petites prunes ovoïdes de couleur jaune- rougeâtre, très appréciées des oiseaux. Le stipe est haut et large, avec des marques de cicatrices foliaires en croisillon. Surmontant ce stipe s'épanouit une grande couronne de feuilles vert vif intense pouvant atteindre une dizaine de mètres d'envergure chez les sujets les plus âgés. Les palmes sont coriaces, pennées, longues (4 à 5 m) et larges et forment une couronne dense. Les folioles sont épineuses en se rapprochant du stipe. La floraison est de couleur crème, portée par une inflorescence courbée et pendante d'environ 1m. Sous les tropiques, il est rare d'observer une floraison ou une fructification de palmier des Canaries du fait de la quasi constance des températures.
Provenant de régions sèches du globe, il est plus adapté à des sols pauvres et caillouteux, même de bord de mer qu'à des sols trop frais ou riches en humus. Ses palmes coriaces lui permettent de résister aux vents violents et même aux embruns.
Phoenix canariensis est un palmier de grand développement à croissance relativement lente. A réserver aux grands jardins.
Conseils de taille :
Coupez les palmes sèches en laissant une bonne partie du pétiole formant une sorte d'ananas à la base de la couronne foliaire. On peut aussi laisser les palmes sèches gainer la partie supérieure du stipe.
Conseils d'entretien :
A noter, sur le pourtour méditerranéen et depuis une dizaine d'années, ce palmier est victime d'un lépidoptère appelé Paysandisia archon.
Arrosage :
Arrosez généreusement à la plantation.